Le 28 mai est la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Oui, « menstruelle », comme les menstrues, le nom officiel des règles ! Un jour important donc, puisqu’il s’agit de parler de ce phénomène qui touche la moitié de la population mondiale, et du tabou qui les entoure.

Pourquoi cette date ?

Chaque année depuis 10 ans, le 28 mai est l’occasion de rappeler que le tabou des règles a des conséquences importantes pour les femmes, partout dans le monde ; et que l’accès aux protections périodiques n’est pas automatique pour toutes.

Cette date à elle-seule est d’ailleurs là pour rappeler comment fonctionnent les règles : 28, pour la durée moyenne d’un cycle, et 5 (mai est le 5e mois de l’année) pour le nombre de jours moyen de la durée des règles.

Pourquoi l’hygiène menstruelle ?

En France, 56%* des filles de 11 à 18 ans ont ressenti de l’angoisse ou de la peur lors de leurs premières règles. Au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord, 30%** des filles manquent une partie ou la totalité des jours d’école pendant leurs règles. En Ouganda, une fausse croyance interdit aux femmes ayant leurs règles de toucher la nourriture ou les récoltes, au risque de les voir pourrir…

Le tabou des règles a des conséquences importantes pour les femmes partout dans le monde : manque de soins, honte, discriminations…

© CARE France.

Que faire ?

Cette année, participe toi aussi à lever ce tabou !

  • En t’informant, comme tu le fais en lisant cet article, et de nombreux autres à paraître, aujourd’hui notamment.
  • En partageant ces informations et en parlant du sujet autour de toi. Cette année, tu peux par exemple relayer la campagne de CARE France : l’association a demandé à 3 talentueuses illustratrices de créer les images que tu vois défiler pour dénoncer les dangers de la précarité menstruelle, la honte et le tabou des règles, ou encore les fausses croyances autour des règles. Si tu veux en savoir plus sur la démarche des 3 illustratrices, rends-toi sur dans les pages d’Actualités du site de CARE France pour lire leurs interviews.

Et pourquoi pas lancer une discussion dans la cour du collège autour de ces chiffres : 1 joueuse de foot sur 3 est stressée quand elle va à l’entraînement pendant ses règles, et près de 40% des joueuses ont dû manquer un match à cause de leurs règles. Ce sont les chiffres révélés par l’enquête « J’ai mes règles, je fais du foot » réalisée par Règles élémentaires et le Fondaction du football. Ils sont rendus publics aujourd’hui !

  • En agissant : pourquoi ne pas organiser une collecte de protections périodiques dans ton collège ? L’association Règles élémentaires propose des kits pour en organiser.

*Sondage Règles élémentaires et Opinion Way, 2023.
** Unicef, 2024.